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Edouard-Alfred Martel
Édouard-Alfred Martel est né à Pontoise, en Seine-et-Oise le 1er juillet 1859. Enfant d’une famille de juristes, il fait ses études au lycée Condorcet à Paris. Très tôt, il devient passionné de géographie et de sciences naturelles et il remporte en 1877 le premier prix de géographie au concours général. Il est grand lecteur de l’œuvre de Jules Verne. Après des études de juriste, en 1888, il commence sa carrière de spéléologue dans le Gard. Il s’engage ainsi avec quelques compagnons dans une cavité rocheuse et ressort plus loin par l’abîme de Bramabiau. Cette expédition reconnaît deux kilomètres de galeries. La spéléologie est née. En juillet 1890, il épouse Aline de Launay, dont le frère est professeur de géologie et futur membre de l’Académie des sciences. La collaboration avec ce dernier apportera une base scientifique à certaines publications de Martel. En 1894, il publie « Les Abîmes », un ouvrage dans lequel il décrit les merveilles du monde souterrain qu’il a découvert et visité pendant les six campagnes qu’il a menées de 1888 à 1893. Au cours de cette période, il a visité et répertorié plus de 230 cavités et grottes. Il a reconnu 250 kilomètres de galeries dont il a effectué des relevés et tracés précis. En 1905, il explore le grand canyon du Verdon. Cette expédition donnera son nom au sentier emblématique du plus grand canyon d’Europe : le sentier Blanc-Martel. En effet, le sentier porte le nom de l’explorateur et de son accompagnateur Isidore Blanc, ancien instituteur du village de Rougon. Ils furent les premiers à effectuer sur des barques de fortunes la traversée intégrale du canyon du Verdon. Édouard Alfred Martel décède le 3 juin 1938 à Saint-Thomas-la-Garde, non loin de Montbrison, dans la Loire. Il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris. Il a été lauréat de l’Académie des sciences, président de la section d’hydrologie scientifique du Comité national de géodésie et de géophysique, membre de la Société de géographie et membre de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze.
En savoir plus arrow_backLa frise Chronologique
Ère Primaire
-Il était une fois un super continent
Il y a très longtemps, bien avant les Alpes, il y avait sur terre qu’un seul continent, un géant dénommé la Pangée.
Au tout début de notre histoire, une immense chaîne de montagne se dresse ici, la chaîne varisque ou hercinienne.
Puis les reliefs s’adoucissent et se couvrent de forêt de type tropicale. C’est le carbonifère…
Ère Secondaire
-A la recherche de l’océan perdu
Tiraillé par de colossales forces divergentes, le super continent se fissure. Ses bordures alpines, la mer et son cortège de vie ont fait leur apparition et gagnent doucement du terrain. Quand la croûte terrestre finit par se déchirer et les continents par s’écarter, c’est alors le véritable océan alpin qui se forme.
Les sites associés à cette période :
Gorges de DaluisChampourcinDalle aux ammonitesItchyosaureCarrières de MaurinLac de CastillonGorges d'OppedetteÈre Tertiaire
-Vers d’inévitable collision
Inversion des forces : l’océan ne s’agrandit plus, il se referme doucement. Les roches en son fond se plissent et se soulèvent puis, l’inévitable survient…
Les deux continents qui le bordaient entre en collision et … les Alpes naissent.
Dés lors que les reliefs se forment, l’érosion se met à l’œuvre et sculpte d’incroyables paysages