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Etape 3

alt_route Musée gallo-romain

access_time 1h15    -    Gratuit

Le Musée explore les traces laissées par les gallo-romains qui nous renseignent sur les croyances et rites funéraires durant l’Antiquité. Les collections abritent décors de monuments, objets du quotidien et autres découvertes lors de fouilles archéologiques conduites à Sisteron et dans un village voisin : Bevons.

Vous y verrez notamment un ensemble funéraire exceptionnel issu d’un mausolée daté du 1er / 2ème siècle de notre ère.
https://www.sisteron-buech.fr/fr/patrimoine-culturel/musee-gallo-romain

En savoir plus

La mort et les rites funéraires durant l’Antiquité
Les croyances romaines
Les Grecs comme les Romains pensaient qu’après la mort, les âmes descendaient aux Enfers, pour y être jugées sur leur vie. C’est pourquoi les familles déposaient une pièce de monnaie dans les tombes, « l’obole », pour que l’âme du défunt la donne au passeur Charon. Si l’âme ne peut pas payer, elle erre sur la Styx, la rivière de l’oubli, et revient hanter les vivants sous forme de fantôme.

Les cérémonies
La fête des morts appelée Féralia était célébrée fin février et durait 10 jours. Les Romains apportaient à cette occasion des offrandes telles que des fleurs, des fruits et des graines de sel, monnaie d’échange et un moyen de paiement de l’époque. C’est la ration de sel attribuée au soldat qui a donné le mot salaire,

Les funérailles
À la fin de la République, le rite le plus pratiqué à Rome et en Italie, était l’incinération dite « crémation ». Les funérailles se déroulaient alors en cinq étapes : la cérémonie d’adieu, la toilette, l’exposition du mort, le cortège funèbre et enfin la crémation. Les enfants de moins de 7 ans sont, quant à eux, mis en terre.
Le deuil se portait en général pendant un an avec quelques exceptions : 6 mois pour les enfants de moins de 6 ans, 8 mois pour les parents de sang et 10 mois pour un mari.

Les monuments funéraires
Les groupement de tombes, ou nécropoles, que nous connaissons aujourd’hui n’existaient pas chez les Romains. La loi romaine des Douze Tables promulguée vers 451 av. J.C. interdisait d’ensevelir ou d’incinérer des morts dans les villes pour des raisons sanitaires et religieuses. Les tombes se situaient en dehors des villes. La qualité et la dimension de celles-ci reflètaient le niveau social du défunt.